"L’accès aux dispositifs de mesures d’urgence de droit commun reste difficile pour les associations employeuses et impossible pour les non-employeuses (Prêt garanti par l’État, fonds de solidarité, chômage partiel) , quand bien même elles ont des charges fixes à supporter et génèrent de l’activité économique. Ainsi, des associations se voient refuser l’accès au Fonds de solidarité au prétexte qu’elles ne payent pas d’impôts (ce qui est le cas d’une très grande majorité d’associations compte tenu de leur but non lucratif), alors que ce n’est pas un critère posé par les textes. Le Gouvernement a été alerté, mais là encore les arbitrages se font attendre.
Outre ces mesures dont les associations ont besoin en urgence, et en complément des mesures sectorielles annoncées dont on attend que le monde associatif soit pleinement bénéficiaire (sport, tourisme, culture…), il demeure nécessaire de mettre rapidement en place un fonds de soutien dédié permettant de couvrir des pans entiers de la vie associative qui ne rentrent dans aucune catégorie sectorielle ou qui ne font l’objet d’aucune mesure spécifique.
Ce dispositif s’impose pour éviter une fragilisation d’ampleur due à la difficulté de reprise de nombreuses activités associatives sur les prochains mois et à la baisse de ressources qui en découle. Et ce, alors que les besoins sociaux auxquels répondent les associations ne cessent d’augmenter.
Cette proposition, portée par Le Mouvement associatif, est partagée par l’ensemble des acteurs et partenaires de la vie associative, Il faut que le Gouvernement entende cet appel et y réponde rapidement."